Le vieil homme : s'en dépouiller ou déjà crucifié ?
Dans mon dernier article nous avons vu que selon Ephésiens 4.21, apprendre Christ commence par se dépouiller du vieil homme. Pourtant, le même Paul déclare en Romains 6.6 que ce vieil homme a été crucifié. Pourquoi devrions-nous alors s'en dépouiller s'il est déjà crucifié ?
En fonction des milieux dans lesquels on évolue dans la foi, on entend en général soit une notion, soit l'autre, mais rarement les deux car, pour notre mentalité terrestre cela aurait une forte tendance à s'opposer. Pourtant les deux sont scripturaires ! Je pense donc que les deux sont justes et vont ensemble.
Après avoir regardé d'un peu plus près ce que la bible dit sur le sujet, j'aborderai les risques et dérives liés au fait de mettre l'accent sur un seul de ces points. Je continuerai par tenter de démontrer comment les deux vont de pair et combien il est important de comprendre cela afin de marcher par l'Esprit dans la plénitude de notre Père. Puis je terminerai en abordant les principaux obstacles à notre pleine Liberté.
Occurrences bibliques
Comme je l'ai dit dans l'introduction, Romains 6.6 déclare que le vieil homme a été crucifié (fait passé et accompli donc). Il s'agit du seul verset que j'ai trouvé alliant le vieil homme et sa crucifixion, mais d'autres lui sont assimilables (en plus de tout le passage de Romains 6-7-8) :
- Ga 2.20 : j'ai été crucifié avec Christ
- Co 2.12 : ayant été ensevelis avec lui par le baptême
- Co 2.20 : vous êtes morts avec Christ aux rudiments du monde
- Co 3.3 : car vous êtes morts et votre vie est cachée avec Christ en Dieu
- 2 Ti 2.11 : si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui
- 1 Pi 2.24 : afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice
En ce qui concerne la thématique du dépouillement du vieil homme, il y a évidemment le passage d’Éphésiens 4.21-22, objet de mon article précédent. Il y a également :
- Co 3.9 : vous étant dépouillés du vieil homme ; même si en grec il ne s'agit pas du même mot, il s'agit de la même notion (l'un fait référence au fait d'enlever des vêtements où la notion est donc plus imagée, tandis que l'autre, plus direct, signifie déposer, se débarrasser, rejeter).
- Co 2.11 : qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair
On peut également assimiler plusieurs autres versets qui vont dans le même sens :
- Rm 13.12 : dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres
- He 12.1 : rejetons (même mot grec que celui d'Eph 4.21) tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement
- Jc 1.21 : rejetant (même mot grec que celui d'Eph 4.21) toute souillure et tout excès de malice
- 1 Pi 2.1 : rejetant (même mot grec que celui d'Eph 4.21) donc toute malice et toute ruse, la dissimulation, l'envie, et toute médisance
- Lc 9.23 : si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il me suive.
- Lc 14.33 : ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple
Dérives théologiques
Nous voyons bien que les deux notions sont très présentes dans la Bible et sont donc toutes deux justes et bonnes. Le problème est que pour l'esprit humain, elles semblent se contredire. Ainsi, on aura très souvent tendance à s'approprier l'une et rejeter l'autre, ou à basculer de l'une à l'autre. C'est là que l'équilibre disparaît et laisse place à une dérive.
Se dépouiller
Lorsque le dépouillement est notre unique focus, le gros piège est de le faire avec l'énergie de la chair. On peut tomber alors dans le légalisme, la religiosité, la mortification,...
Sans s'en rendre compte, on se trompe de cible, visant plus à dépouiller les actions du vieil homme que le vieil homme lui-même. On se retrouve alors dans une spirale sans fin dans laquelle nous sommes toujours vaincus et où l'on finit par être abattu, puisqu'on se bat avec nos propres forces au lieu de se reposer sur ce qu'Il a fait !
Le dépouillement devient alors un dur combat, complètement charnel qui n'aboutira jamais à la victoire...
Déjà crucifié
Lorsque notre unique focus est que le vieil homme est déjà crucifié, le piège est d'attendre dans une certaine passivité que l'Homme Nouveau émerge de lui-même, comme si la manifestation de notre Nouvelle Nature allait être téléchargée à un moment donné, on ne sait pas trop pourquoi d'ailleurs.
Alors, dans les moments où on va plutôt bien, on a tendance à regarder à cette Vérité et se la répéter en se disant qu'un jour elle sera pleinement manifeste dans notre vie. On prie, on déclare, on proclame, on croit, mais sans jamais se mettre en action par la foi, particulièrement quand ça va moins bien... Cette Vérité disparaît alors de notre esprit à chaque circonstance difficile... Ainsi, le temps passe et rien ne se passe de l'ordre de l'Homme Nouveau ; au contraire nous retombons sans cesse dans les même travers et nous nous demandons pourquoi cette Vérité ne prend pas vie en nous.
Croire ne suffit pas
Ça c'est un titre choc ! Enfin ça l'est pour moi qui ai toujours cru que croire suffisait ! Mais comme on vient de le voir, croire que le vieil homme est déjà crucifié ne suffit pas ; il faut également s'en dépouiller !
D'ailleurs, qu'est ce que croire ? Qu'est-ce que la foi ?
"La foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas" (He 11.1). La foi est donc la certitude de ce qu'on ne voit pas au point de se comporter comme si on le voyait ! C'est pour cela que Jacques dit que la foi sans les œuvres est morte (Jc 2.26). Il va même jusqu'à dire que les démons croient (Jc 2.19), sous-entendu : si tu crois seulement, tu ne fais pas mieux que les démons ! Et dans le verset suivant il ajoute : "la foi sans les œuvres est inutile" (Jc 2.20).
Jacques prend ensuite deux exemples : Abraham et Rahab. Parlons de Rahab.
Si Rahab avait seulement cru que le Dieu des Hébreux était le Dieu Créateur Tout-Puissant, elle aurait fait comme les démons : elle aurait tremblé. Mais elle a ajouté à sa foi le fait d'héberger les espions, de collaborer avec Dieu pour Dieu, au détriment de son propre peuple. Jacques nous précise alors que c'est par ses œuvres que Rahab a été justifiée, ce que confirme le verset d'Hébreux 11.31. Résultat : une femme étrangère, prostituée qui plus est, intègre le peuple élu et se retrouve même dans la lignée de notre Sauveur !!!
Récemment j'ai été interpellé par un verset qui va dans ce sens et qui a été à l'origine de cette réflexion : "Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé." Rm 10.9.
Cela m'a fait penser à un autre verset :
- "Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné." (Mc 16.16)
On voit clairement ici que le salut ne s'obtient pas en croyant uniquement. La notion d'action est bel et bien présente dans ces versets : "confesser de la bouche", "être baptisé".
Cela ne s'applique pas uniquement au salut mais à toutes choses célestes : on adhère aux réalités spirituelles en croyant, mais on les manifeste en mettant en pratique ! C'est d'ailleurs un principe spirituel général puisque même les satanistes ont besoin de poser des actes pour obtenir de la puissance (incantations, sacrifices,...).
Ainsi, je suis convaincu que le vieil homme a été crucifié avec Christ et qu'ainsi le péché a été détruit nous rendant libres de son emprise. Gloire à Jésus qui a réellement tout accompli et Grâce soit rendue à notre Père qui nous a aimés au point de donner Son Fils !
Il s'agit là d'une réalité céleste indiscutable. Et comme tout ce qui est céleste, sa réalité est bien plus grande que notre réalité terrestre !!! Cela fait un moment que je crois ces choses, mais ce que je ne voyais pas, c'est la part qui nous revient pour que cette réalité céleste se manifeste dans le terrestre.
Et concrètement ça donne quoi ?
Face à une circonstance difficile
En général, face à quelque chose de récurrent (un péché ou une situation difficile), nos pensées ressemblent à ça : "Ah non... pas encore... C'est toujours la même chose... Je pensais que ce coup-ci ça irait...mais non ! Je n'y arriverai jamais... Je ne m'en sortirai jamais... Je dois avoir un problème... Je ne veux plus de cette vie..."
Puis, lorsque quelque chose d'assez grave nous arrive d'un coup, ce serait plutôt ça : "Pourquoi moi ? Qu'est-ce que j'ai fait ? Ai-je mérité ce qui m'arrive ? Je croyais que Tu m'aimais pourtant ! Où es-Tu Dieu ???"
Et quand ça concerne quelqu'un qui nous blesse, nous offense, ce serait : "Sérieux ? Mais c'est pas juste ! Tu te rends compte Seigneur de ce que cette personne m'a fait ? C'est impardonnable ! Puisque c'est ça, c'est fini ! Je ne veux plus en entendre parler !"
Je ne peux pas faire tous les cas de figure, mais je pense que vous m'avez compris. Face à cela, on ne L'entend pas (en tout cas ça m'est jamais arrivé !) mais Jésus nous dit à chaque fois :
STOP !!!
J'ai pris tous tes problèmes à la croix il y a 2000 ans !
C'est vrai, TU n'y arriveras jamais ! Alors arrête d'essayer ; JE l'ai déjà fait pour toi !
Arrête de te focaliser sur tes galères, tes chutes, ton péché ; la Grâce de Dieu est là pour tout couvrir. Sois plutôt habité par Mon Amour !
Arrête d'espérer que ça va changer tout seul, mais CROIS que tu peux être tellement transformé que tu seras libre, dans la Joie et dans la Paix avant même que tes circonstances changent !!!
Je t'aime moi !!!
Ici le dépouillement du vieil homme c'est donc de renoncer au schéma de pensée habituel et centré sur soi (décrit en-haut), croire ce que Dieu nous dit (dans la bible, au travers de quelqu'un ou d'un message, dans notre esprit, ou nos rêves, ou des visions,...) et se positionner dans la Vérité ; comme quelque chose de ce genre là :
"Je sais que le vieil homme a été crucifié et enseveli avec Christ et que le péché a été détruit à la croix. Et même si je vois que mes habitudes, mes désirs charnels et mon égoïsme sont encore là, je les considère comme des mensonges, comme des mirages que je refuse d'écouter et de croire. Ces mauvais penchants ont perdu ce qui faisait leur force ! Je ne m'identifie plus à eux mais j'accepte et je prends par la foi ma nouvelle identité, acquise au plus grand prix qui soit et donnée par Grâce et par pur Amour. Je crois maintenant que j'ai la puissance de faire les bons choix, de rejeter ces mauvaises pensées, ces mauvaises actions et de ne plus être esclave de toutes ces choses qui m'enveloppent si facilement. Je décide plutôt d'être esclave de Christ pour recevoir sa Vie abondante ! Merci Seigneur pour Ton pardon, Ta Patience et Ton Amour ! Je veux Te suivre et Te rendre gloire !"
Restez dans la prière, la gratitude, la louange...aussi longtemps que nécessaire et revenez-y chaque fois que les mauvaises pensées repointent le bout de leur nez. De cette façon, au lieu de vous envoyer tout droit au fond du trou, chaque "galère" deviendra un tremplin vers plus de communion et d'intimité avec Dieu, et une occasion merveilleuse de transformation !
Au quotidien
Il n'y a pas besoin d'attendre les difficultés pour se dépouiller du vieil homme. Car il s'agit d'un style de vie, d'une marche quotidienne. Jésus nous dit bien de porter notre croix CHAQUE JOUR (Lc 9.23) ! Il nous dit également de chercher d'abord le Royaume de Dieu (Mt 6.33). Paul lui nous dit que tout ce que l'on fait doit être fait pour la gloire de Dieu (Co 3.17, 1 Co 10.31).
Se dépouiller du vieil homme c'est donc choisir de ne plus vivre pour soi mais de vivre pour Christ.
Concrètement ça veut dire d'arrêter de gaspiller notre temps devant des écrans ou autre, d'arrêter de prendre les choses personnellement, d'arrêter de faire des choses qu'Il ne nous a pas demandées, de ne faire que ce qu'Il nous dit de faire, de prier sans cesse (1 Th 5.17) plutôt que de penser ou dire n'importe quoi,... La liste peut être très longue tellement on est emprunt de cette vieille nature déchue...
Ce qui nous bloque pour manifester l'Homme nouveau
Il peut exister plusieurs barrières qui s'élèvent contre les choses de Dieu, et je vais en citer trois ; les trois qui sont pour moi les principales, les plus importantes.
La religiosité
La religiosité est le premier grand obstacle puisque, ayant l'apparence de la piété, nous ne nous rendons pas compte que nous en renions ce qui en fait la force (2 Ti 3.5) !
En effet, nous parlons de Dieu, nous prêchons Dieu, nous louons Dieu...mais nous ne connaissons pas la réelle puissance de l'Evangile.
Nous nous contentons d'une forme extérieure de piété sans soumettre notre être intérieur à cette piété. Nous sommes alors comme ces Pharisiens : des sépulcres blanchis ; beaux au-dehors, mais pleins d'ossements de mort et de toute espèce d'impuretés (Mt 23.27).
Ce sont à ces même Pharisiens que Jésus a dit : "Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition" (Mt 15.6). Cette hypocrisie qui honore des lèvres mais dont le cœur est éloigné de Dieu (Mt 15.8) peut annuler la parole de Dieu !!!
Il nous faut renoncer à toute religiosité et ne point chercher l'apparence extérieure mais la vraie transformation intérieure.
Le manque de connaissance
"Mon peuple périt faute de connaissance" (Os 4.6). La religiosité citée ci-dessus est déjà un manque de connaissance ; mais ce n'est pas le seul. Nous pouvons ne pas être hypocrites mais périr quand même.
En effet, si nous ne connaissons pas l'Amour que Dieu a pour nous, si nous ne connaissons pas la valeur que nous avons à Ses yeux, si nous ne connaissons pas tous les bénéfices que Jésus nous a acquis à la croix et la Liberté qui en découle, si nous ne connaissons pas que le même Esprit qui a ressuscité Christ d'entre les morts est venu faire Sa demeure en nous, comment aurons-nous la Vie ? Comment puis-je marcher par l'Esprit avec force et puissance si je me vois toujours comme un moins que rien ? Comment puis-je croire être justifié si je me sens en permanence condamné ? Comment puis-je aimer si je ne me sens pas aimé ?
La connaissance dont je parle n'est pas intellectuelle. Ce n'est pas la somme de tous les meilleurs sermons. Il s'agit de la connaissance expérimentale et spirituelle des vérités célestes.
Elle n'est pas non plus sensorielle. Ce n'est pas ce que je ressens charnellement qui détermine la Vérité mais c'est la Parole de Dieu. Nous pouvons ressentir des choses bien-entendu, mais spirituellement. La Joie spirituelle a une toute autre saveur que la joie humaine. L'Amour de Dieu (que l'on reçoit ou que l'on donne) a une toute autre saveur que l'amour humain.
Nous devons connaître la Vérité ! C'est notre plus grande Source de Liberté !
L’idolâtrie
Nous pouvons très bien ne pas être religieux (ou en tout cas être peu religieux) et connaître (ou avoir connu) la Vérité et pourtant être toujours bloqués, comme morts. En effet, il reste encore un gros obstacle (probablement le plus gros) à dégager : l'idolâtrie.
Évidemment, il ne s'agit pas là de se prosterner devant des statues ou d'autres dieux. L'idolâtrie c'est le simple fait d'accorder plus de valeur à quelque chose ou quelqu'un qu'à Dieu. Et la plus grande idolâtrie dont nous sommes (ou avons été) tous coupables est d'aimer notre "moi" plus que Dieu ! Car toutes les choses que l'on met au-dessus de Dieu sont liées à notre "moi".
Ce n'est pas pour rien que toute la loi et les prophètes sont contenus dans deux commandements dans lesquels le "moi" n'a aucune place ! Nous sommes appelés à aimer Dieu et aimer les autres ! Pas à nous aimer nous-mêmes !!! Reformulons : réellement s'aimer soi-même c'est aimer Dieu et les autres. Le reste n'est qu'illusions, mensonges et source de tous les maux de la Terre !
Ce n'est pas pour rien que Jésus a dit que quiconque veut être son disciple doit renoncer premièrement à lui-même et porter sa croix (Mt 10.38, Mt 16.24, Lc 9.23, Lc 14.27).
Ce n'est pas pour rien que Pierre, Paul, Jacques et Jésus nous invitent incessamment à nous dépouiller du vieil homme, des œuvres mortes, du péché...(voir les références citées dans le paragraphe "Occurrences bibliques")
Ce n'est pas pour rien, non. C'est parce que notre plus gros problème c'est notre "moi" !
Nous sommes tellement amoureux de notre "moi" que nous nous sommes inventés et imaginés un monde parallèle où il serait possible d'aimer Dieu et de continuer à vivre pour soi-même, ne serait-ce qu'un tout petit peu... Mais il n'en est rien ! Rappelons-nous que Jésus a dit qu'il vomirait les tièdes (Ap 3.16) !!! D'ailleurs, dans ce passage, le "chaud" n'est pas mentionné car je crois vraiment qu'il est dans la catégorie "tiède" ; tout simplement car nous sommes appelés à être bouillants.
Cela nous fait peur (c'est dire à quel point on s'aime trop) mais nous devons être bouillants, radicaux, entiers, prêts à mourir même pour la cause du Royaume ! Ce ne sont pas des croyants vivants pour eux-même qui vont changer le monde mais des croyants qui n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort (Ap 12.11) !
Et si cela nous paraît trop extrême, rappelons-nous ce qu'est vraiment l'extrême :
Jésus, l'égal de Dieu, s'est dépouillé lui-même, devenant un homme (et même un serviteur), a enduré le rejet, les moqueries, l'opposition, les humiliations, les coups, la torture et même la mort de la croix (Php 2.6-8) ! Pourquoi ? Pour qui ? Était-ce pour Lui-même ? Avait-Il un intérêt ? Non ! Il l'a fait pour toi et pour moi et Il n'y était absolument pas obligé !
C'est un acte extrême, le sacrifice ultime, le prix le plus grand (et de loin) que personne d'autre ne peut payer, puisque Celui qui avait TOUT, a TOUT donné pour nous. Gratuitement, par Amour.
Et la seule chose qu'Il nous demande c'est de renoncer à notre bassesse humaine, à notre vie misérable remplie de "moi", de péché et d'impuretés. Et pourquoi nous demande-t-Il cela ? Ce n'est pas pour nous punir ou pour nous faire prendre conscience de nos erreurs ! C'est pour que l'on puisse hériter de Sa Vie abondante !!!
Ce n'est pas ce qu'Il a fait qui est extrême plutôt ???
Rappelons-nous donc qu'à chaque fois que nous résistons pour garder notre propre vie, nous rapprochons et comparons la valeur de notre vie charnelle à Sa Parfaite Vie Divine, foulant au pied et dénigrant ainsi la plus magnifique manifestation d'Amour dont l'Univers ne sera jamais plus témoin...
Alors qu'attendons-nous ? Jésus a tout accompli pour nous, nous affranchissant du pouvoir du péché et de la mort. Débarrassons-nous donc par la foi de tout ce qui est charnel, de tout ce qui n'est pas de Lui. Et hâtons-nous ! Le temps est proche... Il revient !!!
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Stater-West Lydiane (jeudi, 18 mars 2021 07:03)
Un immense merci pour cet immense article si riche et dense que je l’ai lu en 4 fois sur 3 mois!
Je n’avais jamais réalisé que je me poser cette question depuis longtemps! J’aime que tu mettes des mots sur les petites dialogues qu’on peut avoir au quotidien et effectivement que croire ne suffit pas: les œuvres montrent notre foi et le renouvellement de nos pensées s’opère!! �
Je me demande juste du coup comment comprendre et vivre « Tu aimeras ton prochain comme toi-même »?
Stéphane (lundi, 22 mars 2021 01:19)
Merci Lydiane !
Pour ce qui concerne le fait d'aimer son prochain comme soi-même je pense que c'est simplement le fait de ne pas s'aimer soi-même avant d'aimer les autres. Ne pas se mettre en priorité mais se faire serviteur comme Lui s'est fait Serviteur de tous !
Charnellement on se met en priorité, mais spirituellement on est censé mettre les autres au même niveau de priorité que nous, voire avant et tout ça dans la Joie (sans que ce soit de la résignation, une contrainte,...).
C'est un vaste programme !