Notre série Marcher selon l'Esprit va prendre fin avec cette dernière vidéo qui servira de conclusion.
Petit récapitulatif
Nous avons commencé cette série de vidéo en définissant le concept opposé à celui de l'Esprit : la chair. Nous avons vu que la chair a deux connotations différentes, même si elles sont liées. La première traite du côté naturel, physique, terrestre, et à ce titre, Jésus était bel et bien charnel. La seconde parle de la propension à être tenté puis à pécher, ce que Paul appelle également "la loi du péché et de la mort" (Romains 8.2). Jésus en a triomphé et l'a même détruit à la croix, nous libérant ainsi du poids de la culpabilité. Nous en serons complètement et parfaitement débarrassés lorsqu'à la fin nous hériterons de nos nouveaux corps.
Ce cadre ayant été posé, nous avons vu par la suite que la marche par l'Esprit correspondait à la marche par l'amour. L'amour qui ne cherche pas son propre intérêt et qui donc ne se sert pas lui-même.
Puis, nous avons développé le sujet en démontrant qu'il s'agissait d'une marche radicale qui ne laissait pas de place pour autre chose que Christ. Nous ne devons prendre qu'une seule nourriture, nous devons constamment veiller et prier pour ne pas entrer en tentation, nous ne devons pas nous contenter d'essayer d'entrer dans la vie mais nous devons devenir parfaits, nous devons renoncer à nous-même, porter notre croix et marcher comme Jésus a marché afin d'être comme lui.
Quel programme !
Apprendre à marcher
C'est vrai, cette marche est radicale. Elle ne laisse de place à aucun mélange, à aucune tiédeur (Apocalypse 3.16), à aucun levain, parce qu'il ferait monter toute la pâte (Galates 5.9). Plus nous comprenons et acceptons cela tôt, plus nous gagnerons du temps.
Mais attention ! Il ne s'agit pas d'une radicalité dans la méthodologie, la discipline (ce serait complètement charnel) ni dans le résultat (puisque nous n'en sommes absolument pas capables par nous-même). Il s'agit d'une radicalité dans la perspective, dans la foi.
En Christ, nous naissons de nouveau, et comme tout nouveau né il nous faut apprendre à marcher. Au début, c'est certain, nous tomberons, nous trébucherons. Mais la culpabilité n'a plus sa place car notre conscience a été lavée par le sang de Jésus. Pensez-vous qu'un bébé s'en veut lorsqu'il tombe en apprenant à marcher ? Parfois la chute fait mal et il peut pleurer, c'est vrai, mais il ne s'en veut pas ! C'est la même chose dans notre marche avec Christ.
Savez-vous pourquoi un bébé veut marcher et est persévérant dans ses tentatives ? Parce qu'il voit tout le monde marcher autour de lui ! Il sait donc que lui aussi marchera !
Malheureusement, il y a si peu de disciples de Christ qui savent marcher par l'Esprit que nous ne sommes pas assez stimulés et encouragés... Mais la Bible est là pour ça ! Regardons à Christ, aux premiers apôtres et sachons que nous marcherons sans plus tomber nous aussi !
Je suis fermement opposé au discours "nous sommes pécheurs, nous pècherons toute notre vie".
Premièrement parce que la Bible ne nous appelle plus "pécheurs" mais "saints". Nous avons tous péché (Romains 3.23), c'est vrai. Mais nous avons été délivrés par notre sauveur et celui qui demeure en lui ne pèche pas ! (1 Jean 3.6)
Pécher jusqu'à la fin de nos vies reste une possibilité, c'est vrai aussi, car nous habitons toujours dans cette chair corrompue qui nous tente, nous sommes toujours corruptibles. Un jour nous revêtirons un corps immortel et incorruptible (1 Corinthiens 15.53) et notre salut sera total. Mais en attendant, pécher n'est pas une fatalité inévitable. Si nous marchons selon l'Esprit à chaque instant de nos vies, le péché n'aura aucune emprise sur nous ! Jusqu'à ce que le son de la dernière trompette retentisse et nous délivre (1 Corinthiens 15.52), cette marche sera sans nul doute stressante et fatigante pour notre chair ; mais nous demeurerons néanmoins dans la joie, la paix et le repos de Christ !
Le mot de la fin
Jésus-Christ a absolument tout abandonné pour venir nous sauver alors que nous ne méritions rien de tel.
Pour obtenir la vie, la vraie vie, la vie divine, la vie éternelle, il n'y a pas d'autre chemin que de tout abandonner pour lui.
Nous aurons l'impression d'être tiraillés, déchirés, submergés, ... Mais il s'agit d'un passage nécessaire pour entrer dans la plénitude de Dieu.
Chercher ailleurs est une pure perte de temps. Si nous voulons le meilleur raccourci, capitulons le plus vite possible.
Renonçons à nos droits, nos envies, nos prévisions, au profit d'une intimité, d'une dépendance, d'une confiance et d'une obéissance totale envers celui qui prendra bien mieux soin de nous que nous ne l'avons jamais fait !
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