Avons-nous oublié ? Avons-nous oublié qu’elle était notre foi ?
Il est écrit que notre passé est passé, que toutes choses sont devenues nouvelles. Que nous ne sommes plus sous la condamnation et plus esclave du péché ! Que nous sommes une nouvelle création, une nouvelle, toute nouvelle, toute neuve, pas une version rapiécée, une toute fraîche ! Il est écrit que des signes accompagneront ceux qui croiront, il est écrit que nous ferons de grandes œuvres, il est écrit qu’avec une foi de la taille d’un grain de moutarde nous pouvons déplacer les montagnes ! Les montagnes !! Il est dit que nous sommes devenus enfants de Dieu, adopté, de sa famille, d’ascendance royale, cachés en Christ qui est assis à la droite du Père ! Il est écrit que Dieu nous aime infiniment, tellement qu’il a tout donné pour nous, jusqu’à son fils unique !
Et pourtant… et pourtant nous nous déchirons les uns les autres, méprisons des frères, méprisons notre prochain, manipulons pour notre propre gain, cherchons le pouvoir, la reconnaissance des Hommes, ne montrons que peu l’exemple, sommes égoïstes, vivons une vie comme tout le monde cherchant à ne surtout pas faire de vague. Nous nous détestons nous-mêmes, nous nous dévalorisons, souffrons, angoissons, désirons mourir ou parfois nous donnons nos cœurs et nos vies aux mauvaises personnes et les laissons-nous torturer. Nous pensons que Dieu veut tout ce qui nous arrive, que les circonstances sont toujours sa volonté, nous acceptons comme normales des choses qui ne le sont absolument pas.
Jusqu’à quand ? Mes frères, mes sœurs ! Jusqu’à quand allons-nous vivre au rabais ? Jusqu’à quand allons-nous priver la terre du sel dont il a tant besoin ? Jusqu’à quand allons-nous nous cacher sous le boisseau ? Allons-nous regarder ce monde sombrer sans rien faire ? Allons-nous regarder le chaos et la détresse s’installer en nous cachant ? Convaincus que de toute façon ça devait finir comme ça ?
Où allons-nous encore nous laisser corrompre ? Allons-nous laisser ce monde entacher la pureté de Christ et nous faire adopter ses mœurs, ses valeurs, ses visions, et in fine sa destruction ? Allons-nous laisser la crainte d’être rejeté nous faire basculer dans le rejet de notre Père ?
Nous sommes appelés, entendez-vous ce cri ? Nous devons nous ressaisir, ou plutôt, laissez le Saint-Esprit nous ressaisir. Nous ne sommes pas sans armes, nous n’avons pas rien à donner, au contraire, nous avons le plus précieux des cadeaux. Nous avons Christ, Christ crucifié, Christ ressuscité, Christ qui règne à la droite du Père.
L’Évangile est une bonne nouvelle, une nouvelle qu’il nous est si difficile à croire et surtout à vivre ! Pourtant c’est bien la vérité ! C’est une puissance qui transforme, si ce n’est pas le cas, c’est que nous ne connaissons pas la vérité, c’est que nous manquons de révélations. Le carcan religieux, mais aussi nos compromis personnels nous ont maintenus dans une vie si éteinte, si fade, si frustrante. Combien d’entre vous se sont toujours dit « ce n’est pas possible, il y a plus, j’en suis sûr, au fond, j’en suis sûr, mais pourquoi je ne le vois pas ? Pourquoi je ne le vis pas ? » Mes amis, il est temps de croire. Il est temps de se lever et de marcher. D’arrêter de se laisser voler et intimider.
Nous ne devons pas passer à côté de notre vie, tout est là, devant nous et en nous, prêt, Sa main est tendue : vas-tu tout abandonner pour me suivre ? Es-tu prêt à donner ta vie pour ton prochain ?
Certains frémissent, « ma vie » ? La peur les envahit. C’est que tu dois découvrir encore plus son amour. Car quand tu goûtes à Ses merveilles, tu ne peux pas envisager autre chose que de tout quitter, de tout envisager pour le suivre. Car t’imaginer sans Lui devient impossible. Est-ce facile constamment ? Pas du tout. Les tentations seront là, la peur, l’intimidation. Mais Lui aussi sera là. Il ne te laissera pas, il ne t’abandonnera pas. Il sera ton rocher et ta forteresse au temps de la détresse et même quand tout s’écroulerait, il fera de toi un roc solide et sûr pour ceux qui t’entoure, tu seras un lieu refuge, une source d’eau pour eux, tu auras cette joie immense de nourrir les affamer et de les amener dans la famille de Papa.
Église, secoue-toi, lève-toi, ne te laisse pas mettre au silence, ne te laisse pas embourber dans la boue.
Tu es précieuse et nécessaire pour ces temps. Tu dois donner de l’eau et de la nourriture. Tu dois manifester la justice du Père.
Quitte la passivité. Ne fais pas par toi-même, dépends de Lui et Lui seul. Attends, attends qu’il t’envoie. Passe du temps avec Lui, dans sa présence, dans l’intimité, nourris-toi de Lui, laisse le devenir ton essentiel, ton bonheur qui te suffit pour te sentir comblé, utile, valorisé. Et quand le temps sera venu, tu seras envoyé. Mais d’abord, secoue cette poussière de toi, ouvre les yeux et les oreilles et apprends.
Que le monde ne puisse plus jamais dire qu’il n’avait jamais entendu la bonne nouvelle, que plus aucun d’entre nous ne justifie le fruit de la chair comme normale, que plus aucun ne réduise l’Évangile à une place au paradis et à une vague croyance impersonnelle.
Venez, montons, montons à la montagne de l’Éternel.
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